CHEZ LE COIFFEUR !

 

 

 

Nous sommes mardi matin. Une dame brune aux cheveux longs entre chez son coiffeur.

 

 

LA CLIENTE :

Bonjour, Pierre. Aujourd'hui je veux me faire couper les cheveux. Pouvez-vous me recevoir maintenant ? Où dois-je m'asseoir ?  

LE COIFFEUR :

Bonjour Madame. Oui, je peux vous recevoir, j'ai de la place. Vous pouvez vous asseoir ici.  

LA CLIENTE :

Merci. Je veux des cheveux plus courts, avec une coupe au carré.

 

LE COIFFEUR :

Oui, je peux aussi vous proposer une décoloration, pour changer la couleur de vos cheveux. Voulez-vous devenir blonde ?

LA CLIENTE :

Non, car mon mari ne veut pas. Mais je peux peut-être avoir des cheveux frisés pour changer ?  

LE COIFFEUR :

C'est une bonne idée. Si vous ne voulez plus des cheveux raides, mon employée peut vous faire une permanente. Ce sera joli avec votre visage ovale.  

LA CLIENTE :

Oui, c'est d'accord, mais je suis pressé. Mes enfants doivent venir me chercher ici dans deux heures.  

LE COIFFEUR :

Très bien ! Nous pouvons commencer tout de suite.
(à l'employée)
Peux-tu apporter la brosse, le peigne et les ciseaux, s'il te plaît ?  

L'EMPLOYEE :

 Madame, nous commençons par le shampoing. Pouvez-vous maintenant vous asseoir sur ce fauteuil devant le bac. Voilà ! L'eau est-elle trop chaude ou trop froide ?  

 LA CLIENTE :

Non, elle est tiède. C'est parfait.  

L'EMPLOYEE :

Je peux vous mettre une crème pour démêler facilement vos cheveux.

 

LA CLIENTE :

Plus tard ...  

LE COIFFEUR :

C'est presque fini. Maintenant, je vais prendre mon séchoir pour sécher vos cheveux ... C'est fini. Vous pouvez vous regarder dans le miroir.
Ah !
Je vois vos enfants qui arrivent.  

LA CLIENTE :

Merci beaucoup. Vous avez travaillé très vite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ACCIDENT DE VOITURE

 

 

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Bénédicte va en voiture dans le centre ville pour faire des courses. Elle cherche une place de stationnement. Un automobiliste lui refuse la priorité à droite. Elle freine mais c’est trop tard : c’est l’accident, les deux voitures se rentrent dedans.

L’homme : Vous pouvez faire attention, non ! Vous avez détruit ma voiture !

Bénédicte : Monsieur, vous m’avez refusé la priorité à droite ! Vous êtes en tort, alors calmez-vous. ! Il faut faire un constat pour nos assurances.

L’homme : J’ai eu un accident il y a un mois, je n’ai plus de formulaire. Vous en avez un ?

Bénédicte : Bien sûr ! Moi, je n’ai jamais eu d’accident depuis que j’ai passé mon permis de conduire il y a cinq ans. Sortez vos papiers ! Voici mon permis et mon attestation d’assurance!

L’homme : Je vais remplir le constat si vous voulez. Que s’est-il passé selon vous ?

Bénédicte : Vous êtes arrivé trop vite sans regarder à droite, moi, je suis arrivée doucement pour me garer juste après le croisement. J’ai freiné, mais à cause de la pluie, j’ai glissé. De toutes manières, j’ai la priorité à droite, c’est écrit dans le code de la route !

L’homme : Vous avez raison, mais je n'ai pas vu votre voiture parce qu’un camion s’est garé au coin de la rue.

Bénédicte : Nous allons faire un croquis de l’accident sur le constat. Vous êtes dans la rue Victor Hugo et moi, je suis dans la rue de la République. Au croisement, sur votre droite, il y a un camion en stationnement. L’accident s’est produit au milieu du carrefour.

L’homme : Maintenant, il faut signaler les dégâts matériels sur les voitures. La mienne a le pare-chocs cassé. Le phare avant droit est brisé et l’aile droite enfoncée. Ce n’est pas trop grave !

Bénédicte : La vôtre est beaucoup moins détruite que ma voiture ! Le côté gauche est totalement enfoncé. Je n’arrive pas à ouvrir les portières ! Mais ce n’est pas dramatique. Nous ne sommes pas blessés ! L’assurance va rembourser.

L’homme : Vous êtes optimiste comme fille. Je suis désolé pour ces problèmes. Le garage va vous prêter un véhicule de remplacement.

Bénédicte : C’est possible ! Sinon je vais m’organiser autrement. Mais vous, faites attention et soyez plus prudent, la ville, c’est dangereux quand on est trop pressé !

 

 

 

 

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Chaque matin, mon fils Jacques se réveille en premier et prend son petit-déjeuner à sept heures. Pour l'instant , la maison est encore calme. Puis, mon mari, Edgar, se lève. Dès qu' il entre dans la cuisine, il allume la radio parce qu'il aime écouter les actualités. Mais Jacques n'est pas d'accord. Il préfère boire son café et lire le journal dans le calme et la tranquillité. Alors, la dispute quotidienne entre le père et le fils commence.

Au premier étage, on peut entendre
ma belle-fille -la femme de Jacques- crier après ses deux enfants, Félix et Jeannette, parce qu'ils vont être en retard s'ils ne se lèvent pas tout de suite.

Ensuite mon second fils Robert, qui est au
chômage , sort de sa chambre très en colère car il y a trop de bruit et il ne peut pas faire la grasse matinée . Donc, il prend ses cigarettes et quitte la maison avec notre chien Snoby.

Puis, comme d'habitude, mon petit-fils Félix
s'énerve car il ne peut pas se laver les dents : sa soeur a la mauvaise habitude de passer beaucoup de temps dans la salle de bains. Il se demande si elle va au lycée pour draguer les garçons ou pour passer le baccalauréat .

Eh bien moi,
pendant ce temps , je prends ma tasse de thé et je m'installe dans le salon pour regarder la télé ; mais, parfois, il y a tellement de bruit dans cette maison que je suis obligée de monter le volume au maximum. Vous savez, à mon âge, on n'entend plus très bien !

JOUR D'EXAMEN .

Les épreuves du concours du CAPES commencent à neuf heures ce matin. Elles dureront jusqu'à quatorze heures. Les candidats arrivent à huit heures trente. Ils vérifient qu’ils sont bien inscrits sur les listes. Dans les salles, ils s'assoient à la table qui porte leur nom. A huit heures quarante-cinq, un surveillant donnera les consignes : ne pas sortir avant une heure, mettre la convocation et la carte d'identité sur la table et, bien sûr, ne pas communiquer avec les voisins. Dans cinq heures, le même surveillant passera entre les tables pour obliger les candidats à arrêter d'écrire.

Jérôme passe le CAPES de mathématiques. Il vient de s'installer à sa place. Il est en train de sortir ses affaires : ses stylos, sa calculatrice, son compas. Il répète mentalement ses propres conseils pour réussir ce concours : "Je dois lire le sujet attentivement et entièrement. Si c'est difficile, il ne faut pas paniquer, je dois rester calme pour pouvoir réfléchir. Je dois manger avant d'avoir faim …".

C'est la troisième fois que Jérôme tente ce concours. Il l’a préparé aussi bien que l'année dernière, mais il n'est pas plus optimiste, car il pense que c'est un peu une loterie.

Bonne chance, Jérôme !