ENCORE: QUELQU'UN ? ouh ouh ! ...C'est ENCORE !... T'es
là ?... Oh Oh y'a personne ?
PERSONNE :
Si si, voilà voilà, je suis là... je vous ouvre !.... Bonjour...
ENCORE :
Mais vous n'êtes pas QUELQU'UN ! Oh excusez-moi, je me suis trompé.
PERSONNE :
Non, non, vous êtes bien chez QUELQU'UN ... mais vous ne trouverez que
PERSONNE, pour vous servir !
ENCORE :
Enchanté vraiment, moi c'est ENCORE !
PERSONNE :
ENCORE ! Enfin ! Très enchanté également de vous connaître. Vous pouvez
attendre QUELQU'UN si vous voulez...
ENCORE :
Oh, je ne sais pas si...
PERSONNE :
Mais si, mais si, entrez, ENCORE. QUELQU'UN n'a pas lu mon message avant
d'aller voir chez AILLEURS si j' y étais. Il ne va pas tarder... Alors comme
cela, c'est vous ENCORE ?
ENCORE :
Exactement. Et je suis un ami de TOUJOURS . Cest un ami commun. C'est comme ça
que nous nous sommes connus avec QUELQU'UN.
PERSONNE :
Oui, je sais. Il me parle toujours de vous deux, ENCORE et TOUJOURS, ses deux
collègues... Maintenant, cher PERSONNE, que vous êtes enfin là, vous allez
pouvoir m'expliquer à quoi vous travaillez justement et ce que vous faites
réellement.
ENCORE: Comme
TOUT LE MONDE.
PERSONNE:Jamais
entendu parler.
ENCORE: C'est
normal c'est le petit nouveau.
PERSONNE :
Ah bon ? Et comment est-il ?
ENCORE :
Oh vous savez, comme un monsieur tout le monde. Il remplace NULLE PART qui a
pris sa retraite.
PERSONNE :
Tout ça ne me dit pas, cher PERSONNE ce que vous faites, vous, TOUJOURS et TOUT
le MONDE, donc, avec QUELQU'UN.
ENCORE :
Du classement. C'est JAMAIS qui en eu l'idée... C'est le patron depuis peu. Il
veut monter un spectacle pronomino-adverbial. Alors il nous a dit : vous
gardez, vous classez... Ça peut toujours servir !
PERSONNE :
Ah d'accord ! Je comprends mieux pourquoi QUELQU'UN vous a tous invités.
ENCORE :
Oui. Et SOUVENT doit venir pour savoir si ça peut se faire encore...
PERSONNE :
SOUVENT ? Le grand producteur ?
ENCORE :
Lui-même ! En personne, PERSONNE, effectivement. Il veut que nous rassemblions
les prétendants. C'est pour ça que je suis venu à la réunion et que je cherche
QUELQU'UN... Oh mais je crois qu'on a sonné... Ça doit être QUELQU'UN !
PERSONNE :
Non. Lui, il a la clé. C'est que nous voulons nous marier et nous faisons un
essai de vie commune.
ENCORE :
Excellente idée assurément ! PERSONNE et QUELQU'UN. Et puis, sans vouloir vous
flatter outre mesure, vous formez un beau couple !
PERSONNE :
Merci... Ah oui, c'est vrai... y'a quelqu'un....Excusez-moi un instant...
Tiens, quelle surprise ! Comment ça va mon p'tit MIEUX ? Ça fait longtemps
qu'on ne vous a pas vu... Venez, je vais vous présenter... ENCORE... MIEUX...
MIEUX :
Ravi.
ENCORE :
C'est moi.
MIEUX :
Vous connaissez QUELQU'UN ? Vous êtes de la compagnie des adverbes ?
ENCORE :
Nous travaillons ensemble l'élocution, les pronoms nous et les locutions.... Et
vous ?
MIEUX :
C'est par PERSONNE que j'ai connu QUELQU'UN. Lequel m'a invité. Alors, je suis
évidemment venu.
ENCORE :
Oui, oui, je sais, en tant que superlatif. BIEN viendra aussi peut-être... Ah
tiens, il me semble que j'entends la porte...
PERSONNE :
Voilà QUELQU'UN !...
ENCORE :
Ils vont bien ensemble ces deux-là ne croyez-vous point ? Pourtant dans le
quartier ça a jasé. Pensez : PERSONNE se met en ménage avec QUELQU'UN !
MIEUX :
Mieux vaut qu'ils se moquent des cancans, croyez moi ! De toutes les façon,
comme dirait mon ami NÉANMOINS, ils forment un joli couple et sont bien
ensemble ! Elle, est charmante et lui est quelqu'un de bien.
QUELQU'UN :
Salut à tous : ENCORE ! MIEUX !... J"attends LONGTEMPS d'un instant à
l'autre. Je l'ai vu qui descendait du taxi en compagnie de TOUJOURS.
PERSONNE :
Tu as convoqué VITE ?
QUELQU'UN :
Oui. En principe il accompagne AILLEURS. Ils prendront ICI au passage. Il est
d'accord. FINALEMENT a dit à UNTEL qu'il acceptera si ON ne dit pas non.
ENCORE :
Et alors ?
QUELQU'UN :
ALORS a dit non.
ENCORE : Non, je
voulais dire : eh bien ?
QUELQU'UN :
Ah, lui, il vient.
ENCORE :
Mais non voyons, je te demande : qu'a dit ON finalement ?
QUELQU'UN :
Ah, d'accord ! Eh bien, ON a dit oui et FINALEMENT sera là avec UNTEL...
PERSONNE, on sonne ?
PERSONNE :
J'y vais, j'y vais, c'est sûrement TOUJOURS et LONGTEMPS, je crois qu'ils
s'aiment...
QUELQU'UN :
En tous cas, ils sont inséparables.
TOUJOURS :
Salut la compagnie !
LONGTEMPS :
Enchanté de vous voir enfin, PERSONNE ! QUELQU'UN m'a loué vos mérites. Je vois
qu'il était loin de la réalité !
QUELQU'UN :
Dis donc, dis donc, c'est pas fini ces civilités avec ma PERSONNE ?.
LONGTEMPS :
Je galèje, je galège. N'empêche que je suis enchanté, néanmoins.
ENCORE :
Bon, mes amis, au travail. Il faut que nous soyons prêts pour l'arrivée de
SOUVENT.
PERSONNE :
SOUVENT, chez nous ? Quel honneur !
QUELQU'UN :
Récapitulons : ENCORE, TOUJOURS et son ami LONGTEMPS. FINALEMENT, UNTEL et
MIEUX avec ON .
ENCORE :
Oui, mais dans l'ordre !
QUELQU'UN : Pour
ça, on verra plus tard. Ensuite... VITE avec ICI ou AILLEURS c'est à voir
également.
ENCORE :
Non, non, il faut savoir tout de suite si c'est ICI ou AILLEURS et ce que l'on
fait de VITE !
QUELQU'UN :
Alors, à tout prendre, j'ame mieux ICI... Et puis voyons... PERSONNE, on
sonne...
PERSONNE :
Je vais ouvrir...
QUELQU'UN :
J'ai un problème là : Que faire de COMMENT avec BIEN sans vexer DAVANTAGE outre
mesure ?
ENCORE :
On les mettra l'un à la suite de l'autre.
QUELQU'UN : Bonne
idée, cher ENCORE, merci !
PERSONNE :
Donnez-vous la peine... Vous êtes SOUVENT je présume ?
SOUVENT :
C'est cela même. Bonsoir tout le monde !
TOUT LE
MONDE :
Pardon ?
SOUVENT :
Non, je dis bonsir tout simplement... Ah oui, c'est vrai... Je vous présente
monsieur TOUT LE MONDE.
QUELQU'UN :
Puisque tout le monde est là... enfin je veux dire qu'on est presque tous là,
on classe ?
SOUVENT :
Et pour JAMAIS, on sait quelque chose ?
QUELQU'UN :
Il ne pourra pas venir. Il est malade. Mais il a laisé ses instructions, au cas
où... Donc je poursuis : On met BIEN, COMMENT et DAVANTAGE l'un derrère l'autre.
SOUVENT :
AILLEURS sera en tête, je lui ai promis
QUELQU'UN :
Va pour ALLEURS devant .
SOUVENT :
Il faut que je vous dise : j'ai obtenu in extremis l'accord de GARE ! pour
jouer le chef !
ENCORE :
GARE sera là ? En chef ! Ça c'est chouette ! ça va nous donner de l'entrain !
SOUVENT :
Oui. Et vous m'en voyez ravi... Ensuite ? Montrez-moi votre liste... Oui...
BIEN, là... d'accord.... VITE, ici... c'est ça... Mais il manque...
PERSONNE :
Oui . Nous le savons hélàs. J'ai fait tous les rayons, mais je n'ai pas
trouvé...
ENCORE :
La chaise pourra rester vide. Qui s'en plaindra ? Et puis ça donnera du piment
au spectacle.
SOUVENT :
D'accord... Et là ?
QUELQU'UN : Y, tout
simplement.
SOUVENT :
Vous savez où il est ?
ENCORE :
Je le connais, il ne fera pas de difficultés. Vous pouvez considérer que c'est
fait.
SOUVENT :
Va pour Y ! Et lui, c'est qui ?
QUELQU'UN : Ah oui,
je me suis permis d'inviter mon cousin germain : WER. Je réponds de lui. Vous
pouvez avoir toute confiance.
PERSONNE :
Il est très bien de sa personne. Et il chante divinement la Tyrolienne...
SOUVENT :
Ça me va. Là, je mettrais HABILEMENT. Cela donnera un peu plus de finesse...
ENCORE :
Et à cette place ?
QUELQU'UN :
Rien encore, ENCORE !
SOUVENT :
Comment ça RIEN ? Il est déjà plus loin, devant moi et derrière vous !
QUELQU'UN : C'est à
dire, je veux parler du cas qui n'est pas réglé...
PERSONNE : On n'a
qu'à dire qu'il est mort. Après tout, ça peut corser l'intrigue.
SOUVENT :
Mais oui, ma chère ! Il nous faudra essayer cela... Ah, chère amie, on sonne à
votre porte...
QUELQU'UN :
C'est moi cette fois qui vais ouvrir. Je sais qui c'est. C'est la surprise...
Voilà : NULLE PART, le retour !!
NULLE PART :
Eh oui ! J'ai su que vous cherchiez des figurants pour votre page. Alors je
suis sorti de ma retraite. Si vous le voulez, je serai des vôtres.
TOUT LE
MONDE :
Avec joie, n'est-ce pas Monsieur SOUVENT , On connaîtra ainsi le bon vieux
temps dont parlent ENCORE et TOUJOURS !!
SOUVENT :
Va pour NULLE PART ! Vous êtes le bienvenu. Et je vous mettrai sans doute pour
la chute...
QUELQU'UN :
Pour la chute, j'ai déjà trouvé...
ENCORE :
Tu nous avais caché ça !
QUELQU'UN :
Attendez... Voilà !
SOUVENT :
Qui est-ce ?
L'arrivant :
Je me présente : ZUT !