8461Entités au café

tasse cafe

Hier, vers 17 h je suis allé prendre un café dans un petit bistro de quartier très sympathique.

Il y avait peu de monde et j'étais installé au comptoir sur un haut tabouret et je regardais la salle sans penser à rien.

Je viens souvent dans cet endroit, les patrons y sont agréables, les clients discrets et l'endroit est relativement calme et modeste. C'est le lieu idéal pour qui veut prendre une pause et souffler un peu de sa journée.

Alors que j'étais installé, savourant l'instant présent sans penser à grand chose, une idée me traversa l'esprit : est-ce qu'il y a des entités dans cette salle ?

Je savais que la réponse allait être très certainement oui, il y a toujours quelque chose quelque part, les plans de la réalité se chevauchent, et nous côtoyons sans même nous en apercevoir tous les jours des esprits de la nature, des résidus énergétiques, des points de forces, des esprits égarés, etc... Nous n'en n'avons pas forcément conscience et c'est une très bonne chose, nous sommes incarnés dans ce plan pour accomplir ce qu'on a à y faire et on doit s'y ancrer. Avoir conscience de tout ce qui se passe dans plusieurs dimensions à la fois conduirait la plupart des humains à la folie car il faut avoir un très haut niveau d'évolution pour être capable de vivre dans différents plans consciemment. Par moment, cette réalité parallèle nous effleure à l'occasion d'une intuition, d'une pensée, d'un frisson qui parcourt notre épiderme sans raison et la plupart du temps cela en reste là.

Donc hier, j'ai cette pensée saugrenue de m'interroger sur les entités présentent dans la salle de mon café habituel.

Je passe sur la difficulté de se mettre en état de conscience adaptée dans un lieu public, mais je me suis dit que finalement le regard vide que je pouvais avoir par instant passerait très bien aux yeux des autres consommateurs vu ma position au comptoir... http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_biggrin.gif

Je me détends, mes bras sont posés sur le haut de mes cuisses, épaules relâchés, je demande à ce que l'énergie vienne et je ressens aussitôt une très douce chaleur m'envelopper, et concentrer son rayonnement face à mon centre entre mes mains et mes avant-bras.

- Mon Ange, es-tu là ? (je sais que oui, mais cela fait parti de mon rituel), aussitôt mon énergie se renforce et je sens sa présence.

Je sais maintenant que je peux opérer.

Mentalement, par précaution, je visualise une aura dorée d'Amour autour de moi pour purifier les influences qui pourraient survenir et être désagréables.

Je peux commencer.

Bon, alors, combien y en a-t-il ? je tâtonne un peu et j'arrive au chiffre de 21. 21 entités sont dans cette salle. Mince, cela fait beaucoup me dis-je, mais d'un autre côté c'est un lieu public très fréquenté, et ce café est installé au rez-de-chaussée d'un immeuble qui a plus de 100 ans. Il a du s'en passer des choses depuis. Je vérifie, elles sont toutes positives ou neutres, cela explique peut-être pourquoi (entres autres) ce café est aussi sympa.

Je me demande quand même pourquoi je m'embringue dans cette démarche, à la base j'étais juste venu boire un café comme tous les jours, pas faire une séance.

Je m'interroge et on me répond que je dois faire quelque chose avec elles...

Un dialogue intérieur commence (en italique ma réponse intérieure).

- Je dois regarder les 21 entités ?

- Oui...

- Mais c'est énorme !

- Et oui.

- Mais pourquoi ?

- ...

- OK, je comprends, chacune à une particularité et je dois vérifier cela...

- Bon, j'imagine que je ne peux pas les prendre en groupe et tout régler d'un coup. Il faut les faire une par une ?

- C'est cela.

- Alors on y va... Que la première entité, veuille bien avancer...

Sur le coup je me fais l'impression d'être à la sécurité sociale avec les gens qui attendent avec leur numéro d'appel, je trouve cette pensée complètement incongrue, mais bon, j'ai commencé, je continue...

J'échange un peu avec cette première entité. C'est l'esprit d'une personne qui ne s'est pas élevé après sa mort, elle est là un peu perdu. Je lui demande si elle veut partir elle répond que oui, mais elle est inquiète. Je lui parle d'Amour, je lui dis qu'elle n'a rien a craindre, que l'amour qu'elle a donné et reçu au cours de sa vie ne la quitteront jamais et que la lumière l'attend. Je fais une visualisation d'une lumière très pure tombant dans la salle qui dans ma vision est dans l'ombre, cette lumière éclaire le parquet et quelques tables, le reste est dans l'obscurité.

- Vas-y, lui dis-je. L'entité accepte et je la sens s'éloigner. Je lui dis au revoir...

Bon, ok je pense que je comprends ce que je fais ici, il y a 21 esprits en attente et on me demande de les faire passer... Bon sang, j'y suis au moins jusqu'à 21h et je ne suis pas sûr d'avoir la force.

Je vérifie mon champ d'énergie pour savoir si j'aurai la force, celui-ci se renforce sans hésitation, bon ok, de ce côté là pas de problème.

J'appelle la deuxième entité qui veut bien se présenter.

A cet instant du travail, un doute me vient. Je pense à ces esprits égarés et je me dis que je suis très grossier, elles avaient un prénom de leur vivant et elles ont encore une individualité proche de celle des gens incarnés, la moindre des choses est quand même de les nommer...

- Bonjour, (je sens mon énergie se renforcer, l'esprit est venu)

-...

- C'est comment ton prénom ?

- ... Simon ...

- C'est Simon ? (je sens que oui)

- Bonjour Simon.

Je pense alors à la première entité, et je regrette un peu ma grossièreté, Comment s'appelait-elle ? je demande, et de très loin j'entends qu'on me répond quelque comme Atael... Atael ? je ne connais pas ce prénom, mais si c'est le sien... J'envoie vite une pensée : Bon voyage Atael...

Je reviens à Simon qui patiente et je commence à discuter avec lui. Simon est dans un cas similaire à celui d'Atael et il accepte aussi de partir une fois rassuré et pour l'aider je fais la même visualisation que pour Atael.

Sur le coup j'ai une pensée sur les juifs et la seconde guerre mondiale. Mais je n'en suis pas sûr, et je sens que j'ai affaire à une mentalisation de rationnalisation, j'écarte cette pensée qui me ferait faire fausse route et je me relâche pour prendre les choses comme elles se présenteront.

Le 3ème esprit se présente.

- Bonjour

- Tu t'appelles comment ?

- ...

- Elise ?

- Non, Eloïse...

- Pardon, j'avais mal compris, bonjour Eloïse.

La discussion commence avec Eloïse. Elle aussi est égarée, mais je la ressens toute timide et discuter avec elle est comme vouloir tirer les vers du nez à un enfant réservé qu'il faut mettre en confiance.

Eloïse a 5 ans, elle a peur et elle ne veut pas bouger de crainte de ne pas retrouver sa maman. J'essaye de la rassurer, je lui parle d'amour, de sa mère, qu'elle n'a pas à avoir peur. Elle se rassure peu à peu. Je lui envoie aussi des visions rassurantes lui montrant la lumière tombant dans la salle pour l'inspirer et lui disant qu'elle peut y aller si elle veut.

- Il y aura des bonbons ?

Je suis touché par sa question...

- Non, Eloïse, il n'y aura pas de bonbons mais tu y trouveras des trucs vachement sympas et tout l'Amour dont tu auras besoin...

Eloïse après un bef instant accepte de s'envoler.

Le 4ème a se présenter est Antoine.

Antoine aussi est égaré et il attend quelqu'un me dit-il.

Tu sais qu'elle ne viendra peut-être pas ? lui réponds-je

Non, il ne le sait pas et il n'est pas du tout d'accord avec moi, lui il pense le contraire et il croit qu'elle viendra, alors il attend. J'essaie de lui expliquer qu'il faut qu'il s'élève, lui envoyant des visualisations comme aux autres...

Une voix en arrière plan de ma conscience résonne : "Laisse-le" me dit-on... Oui, en effet, je comprends que si Antoine est égaré, je ne peux rien faire pour le forcer et que le choix lui revient. Antoine n'est pas un mauvais bougre, juste il est égaré. Je lui envoie de bonnes ondes en lui rappelant que lorsqu'il le voudra il pourra y aller.

La 5ème entité a été un peu plus complexe, j'ai eu un peu plus de mal à bien la cerner.

Elle ne veut pas dire son nom et elle est juste là. Elle n'est pas négative. Je l'ai senti mais je n'ai rien à faire avec elle. Elle est liée à quelqu'un de présent dans le bar, je n'ai pas à l'aider, elle ne demande rien et ses affaires ne sont pas en rapport avec les miennes. Je la remercie donc de son passage et de sa présence chaleureuse en la saluant.

La 6ème entité, alors là...

Il m'est impossible d'avoir un nom, rien, c'est le silence complet et pourtant elle ne refuse pas de me le dire...

- Mais on t'appelait bien d'une façon ?

- Ouistiti.

- Euh... mais ça c'est un surnom...

- Non.

Bon ok, me dis-je, là on est en train de se foutre de ma gueule... Normal on est à Marseille et il y a plein de plaisantins... Je demande à mon Ange de faire le nécessaire pour éviter les mauvaises plaisanteries et éloigner tout ce qui s'écarte de la lumière.

L'entité est restée... Etrange... Puis une idée me vient.

- Tu es un singe ?

- Oui

D'accord, ça c'est nouveau... bon, s'il est venu c'est qu'il y a une raison.

- Tu as besoin d'aide ?

- Non.

- Tu veux y aller ?

- Non.

Je sais que je ne peux pas le forcer, comme pour Antoine, et puis Ouistiti n'est pas bien mauvais.

- Mais tu veux quoi alors ?

- Des cacahuètes !

Ha oui... forcément... alors maintenant je me fais aborder par un singe qui veut des cacahuètes, mais je sens que cette demande est sincère... Comment donner des cacahuètes à un esprit de singe qui est dans une autre dimension ?

Je visualise une soucoupe pleine de cacahuètes en me disant que cette projection pourra peut-être le satisfaire.

- Ca te va ?

- Oui.

- C'est bon maintenant ?

- Non.

- Tu veux quoi ?

- A boire !

J'ai l'impression de vivre un sketch... forcément on est dans un bar et les cacahuètes donnent soif... Mais ça boit quoi un singe ?

- Tu veux de l'eau ?

- Oui.

- Dans un bol ?

- Oui.

Comme précédemment j'émets la vision d'un bol rempli d'eau dont se saisira Ouistiti.

- Ca te suffit maintenant ?

- Oui.

Mon visiteur semble satisfait. Je ne sais pas si cet esprit de singe pourra s'élever grâce à ça, je vérifierai une prochaine fois, mais son besoin semble satisfait. C'est bien parce qu'il n'était pas négatif que je l'ai écouté et que j'ai essayé de le satisfaire, néanmoins cela a été une rencontre pour le moins étonnante.

- Au revoir Ouistiti...

Il disparut.

En accord avec mon Ange, je décidai d'en rester là, non pas parce que cela me fatiguait, mais parce que j'étais venu prendre un verre et discuter. Il faut aussi savoir se préserver de l'Invisible qui par bien des côtés s'apparente à la vie de tous les jours : il y a des moments où il faut décrocher et ne penser qu'à soi.