BIOGRAPHIE
Georges Brassens, (chant, guitare) né le 22 octobre 1921 à Sète, en
France, décédé le 29 octobre 1981 à St Gély du Fesc,
en France.
C'est en 1921 et à Sète, dans le département de l'Hérault, que naît Georges
Brassens.
Sa jeunesse est marquée par la musique, de Tino Rossi à Ray Ventura en passant
par Mireille et Charles Trenet.
Élève médiocre, sauf en gymnastique, il arrête ses études en 3ème, en 1939,
suite à une affaire de cambriolage dans laquelle il est compromis.
Pour couper court à toutes rumeurs, ses parents l'envoient à Paris chez sa
tante Antoinette ou il découvre le piano.
C'est chez sa tante qu'il rencontrera Jeanne (chantée dans La cane de
Jeanne et Chez Jeanne), couturière de son état, qui jouera
un grand rôle dans sa vie.
En 1952, Georges Brassens chante Le gorille, on ne sait l'effet que
cette chanson a produit sur sa concierge sur qui il avait l'habitude de tester
ses chansons.
La même année La mauvaise réputation fait lever les têtes du
cabaret de Patachou (qui chantera beaucoup des
chansons de Brassens), et cette chanson avec quelques autres comme Le
Gorille ou Margot feront l'objet de son premier 33t
25 cm.
Été 1952 il assure la première partie de la tournée des Frères Jacques et Patachou, et en janvier 53 il passe en vedette à Bobino.
En 53, avec Les Amoureux Des Bancs Publics, Georges Brassens est
bel et bien devenu parisien d'autant que depuis quelques années il habite dans
le 14ème arrondissement, depuis que profitant d'une permission donné aux
ouvriers S.T.O, il s'est réfugié pour ne pas repartir en Allemagne chez Jeanne
Le Bonniec, impasse Florimont.
Le mari de Jeanne est peintre en carrosserie et surtout auvergnat, c'est celui
de la Chanson Pour l'Auvergnat sortie en 1955.
Une carrière lancée donc et qui va s'inscrire dans la durée sans pour autant
faire appel à de quelconques artifices, une guitare et une contrebasse sur
scène, et une seconde guitare en studio, quelques accords bien choisis et des
textes bien tournés, que bientôt on étudiera en classe, Georges Brassens n'a
rien du Showman à la façon "Monsieur 100 000 volts" d'un Bécaud.
Le Parapluie (1952), Il n'y a pas d'amour heureux (1953,
sur un poème de Louis Aragon), La première fille, Les
sabots d'Hélène, Une jolie fleur (dans une peau de vache)
(1954), La non demande en mariage (1966), Bécassine (1969), Les
passantes (1972) et beaucoup d'autre chansons, pendant 60 ans, Georges
Brassens a écrit une bonne partie des incontournables de la "chanson
française".