Journal TF1 03/03/2021 v2a
Bonsoir monsieur Sarkozy
Bonsoir monsieur Bouleau
merci à vous d’avoir accepté notre
invitation au nom de la rédaction de TF1, j’avais juste une première question
très simple : _______________ la présidente du tribunal_________________________vous
a reconnu ________________________et qu’elle a prononcé cette peine de trois
ans de prison dont un an ferme, qu’est-ce que vous vous êtes dit ?
malheureusement monsieur Bouleau je suis habitué à
subir ce_________________________depuis dix ans, dix
ans que des moyens considérables sont mis en œuvres, des dizaines de
magistrats, des dizaines de policiers, des commissions rogatoires dans tous les_______________du monde, pour absolument trouver quelque
chose à me_______________________, il faudra_____________________ qu’un jour ceux
qui ont engagé toutes ces actions disent aux contribuables français combien
cela coûtait
donc je suis habitué à cet harcèlement et
je suis venu dire aux Français : je
suis un homme qui ai toujours assumé ses responsabilités, je ne___________________pas la tête parce qu’on me reproche
des faits que je n’ai pas commis
c’est une injustice, je me__________________jusqu’au
___________ pour que la vérité triomphe et je ne le fais pas simplement pour
moi, je le fais parce que ceux qui me regardent _______________ savoir que ce
qui m’arrive pourrait arriver à n’importe lequel d’entre eux, voilà qu’en
2000.....21 on peut donc _____________________ un homme après sept ans
d’enquête, dans tous les sens, avec deux commissions rogatoires
internationales, sans________________d’une preuve, ils
n’ont rien trouvé parce qu’il n’a rien à trouver, on me condamne à trois ans de prison parce
qu’on me prête l’intention d’avoir fait la volonté, d’avoir eu la volonté de ____________________________
à l’ami d’un ami tout en reconnaissant que je ne l’ai pas fait, tout ça en
écoutant ................. de mes dernières
conversations téléphoniques en les_____________________avec
______________________, en les mettant bout à bout, pour me condamner”.
mais on va y revenir dans un instant....
alors...alors juste un ____________, je
vais répondre à toutes vos questions, je demande à ceux qui nous
écoutent : _________________________________vos 4 500 dernières
conversations téléphoniques. Je vais prendre____________________, je vais les ______________________,
les mettre bout à bout et en plus avec les conversations avec mon avocat, c’est
une injustice monsieur Bouleau
Ce mercredi 3 mars, Nicolas Sarkozy a répondu aux questions de Gilles
Bouleau sur TF1. Dès le début de son interview, l’ancien chef de l’Etat a fait
une erreur qui n’a pas échappé aux oreilles des téléspectateurs.
La sentence est tombée
le lundi 1er mars, Nicolas Sarkozy est
condamné à trois ans de prison dont un ferme dans l’affaire dite des “écoutes
téléphoniques”. L’ancien président de la République a déclaré par le
biais de son avocate faire appel de cette décision du tribunal. “L'appel
était une évidence. L'audience s'est déroulée pendant trois semaines
au cours de laquelle nous avons - les uns et les autres car les journalistes
étaient présents -, assisté à un effondrement total de l'accusation, à une
démonstration je crois avec des preuves rapportées par la défense. Ce qui n'est
normalement pas son rôle. (...) Ce jugement sera frappé d'un appel
parce que pour nous, il est incompréhensible”, a confié Me Jacqueline
Laffont auprès de BFM TV. Soutenu par ses proches, l’ancien chef de
l’Etat était l’invité de Gilles
Bouleau dans le 20 heures de TF1 ce mercredi 3 mars. Très
remonté, le mari de Carla
Bruni-Sarkozy a clamé son innocence et a indiqué qu’il ne
baissera “pas la tête”.
« Je vais prendre un
ciseau »
“On me reproche des
faits que je n’ai pas commis. C’est une injustice. Je me battrai jusqu’au bout
pour que la vérité triomphe”, a promis le papa de Giulia. Alors que Gilles
Bouleau tentait de reprendre le fil de l’interview, Nicolas Sarkozy a
dénoncé ces 4500 écoutes téléphoniques qui ont été “découpées avec des
ciseaux, en les mettant bout à bout, pour me condamner”. L’ancien
président s’est ensuite adressé aux téléspectateurs.
“Souvenez-vous de
vos 4 500 dernières conversations téléphoniques. Je vais prendre un ciseau, je
vais les découper, les mettre bout à bout…”, a imagé le prédécesseur
de François Hollande. Une phrase qui n’a pas échappé aux
oreilles fines des internautes à cause de l’emploi de “un ciseau” et non
pas de “des ciseaux”. “Sarkozy me menace avec des ciseaux”,
“OMG à son âge !”, “Sarkozy il dit " un ciseau " au lieu de "
des ciseaux ", "On parle ici de la langue du pays dont il a été
président”, “Parle français et on t’écoutera parler”, ont-ils été
nombreux à réagir. Une erreur qui n’a échappé à personne !