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Chaque type de chaussure
porte un nom bien particulier. Certains sont utilisés couramment,
d'autres sont tombés dans l'oubli. Voici quelques définitions (vous
pouvez cliquer sur le petit appareil photo à côté de chaque modèle pour
le voir en photo) :
Abarque
Aconte
Acrosphere
Arbyle
Arbyloptères
Asagutsu
Babouche
Baby
Bascule (chaussures à)
Basket
Bateau
Bernoise
Bloution
Boots
Botte
Botte de vennerie
Bottillon
Bottine
Bottine à tuteur
Bout golf
Brodequin
Brogue
Calcéi
Caligae
Caoutchouc
Carbatine
Caruki
Cauchure
Cavalière
Chanel
Chaps
Charentaise
Charles IX
Chausson
Chausson de danse
Chaussure à orthèse
Chopine
Claquettes
Cnemide
Collège
Compensé
Cothurne
Crépide
Crêpis
Croquenots
Croupezie
Cuissarde
Cycliste
Décolté
Découpé
Derby
Dragon-shoes
Ecrase-merde
Embades ou Embates
Embus
Endromide
Endromis
Escafignon
Escarpin
Espadrille
Gallica
Galoche
Genouillère
Ghetta
Ghillie
Godasse
Godillot
Gougoune
Grolle
Guêtre
Kroumir
Lambale
Layette
Leggins ou Leggings
Loafer
Mocassin
Molière
Moon boot
Mule
Mule du Pape
Mulleus
Nu-pied
Nymphide
Opanques
pantoufle
Parc
Patin fermier
Patin japonais
Pédila
Péniche
Penny Loafer
Phécasion
Pointes
Pompe
Poulaine
Premier pas
Pump
Richelieu
Sabot
Sabot de Bethmale
Salomé
Sandale
Sandalette
Sans Gène
Santiag
Saut de lit
Savate
Snow boot
Socque
Soleae
Soulier
Soulier en bec de canne
Spartae
Spartiate
Stilleto
Tabtebs
Talon Aiguille
Tatane
Tennis
Tessie
Tong
Tressé
Trotteur
Udone
Waders
Zoccoli
Zori
Le richelieu cette chaussure basse possède sur la
languette deux empiècements en forme d'oreilles sur lesquels sont posés
les lacets. Le nom peut s'employer aussi parfois avec une tige recouvrant
la cheville.
Le molière est la même chaussure mais elle
comprend un bout rapporté à l'avant.
Le derby se caractérise par son absence de
pattes mobiles qui recouvrent la languette épousant le cou-de-pied
lorsqu'on serre les lacets. Cela donne à la chaussure une allure plus
habillée que le richelieu.
· Le bout
golf est une chaussure de
type derby ou richelieu dont l'empeigne comporte de nombreuses petites
perforations qui soulignent esthétiquement les coutures et le bout.
L'escarpin correspond à un modèle fermé dont le talon
mesure un minimum de 4 cm. La tige peut-être réalisée en un seul morceau
avec une unique couture au talon, c'est le net plus ultra car cette
absence de couture donne un maximum de confort, par contre les pertes de
peausserie sont importantes et ce type de fabrication est réservé aux
fabricants haut de gamme. Cette chaussure s'appelle également décolté.
Le décolté correspond à un modèle fermé dont le
talon mesure un minimum de 4 cm. La tige peut-être réalisée en un seul
morceau avec une unique couture au talon, c'est le net plus ultra car
cette absence de couture donne un maximum de confort, par contre les
pertes de peausserie sont importantes et ce type de fabrication est
réservé aux fabricants haut de gamme. Cette chaussures se nomme également
escarpin
· Le talon aiguille se dit
d'un escarpin qui possède une haute cambrure et talon de plus de 7 cms.
Les talons aiguille font partie de l'attirail fétichiste et peuvent
attendre des hauteurs de 15 cms sur une simple semelle et jusqu'à 30 cms
avec des semelles à patins. Il est évident que les mouvements sur ces
hauteurs extrêmes ne peuvent qu'être réduits.
Le stilleto est un escarpin très chic et sexy à
talon aiguille dont la particularité est d'avoir un talon très haut qui
reste fin jusqu'à la semelle. On l'appelle également talon-crayon. · La
ballerine est une chaussure fermée assez plate
· Le charles
IX est une ballerine
d'enfant comportant une bride sur le coup de pied, fermée par un bouton
ou une boucle.
· Le baby est une ballerine enfant ou adulte comportant
une bride sur le coup de pied.
· Le pump est une ballerine plate ou avec un
talon pour adulte comportant une bride sur le coup de pied. Elle
s'appelle également Baby
· Le lamballe est une ballerine dont la tige comporte
deux pattes qui se rejoignent avec un lacet sur le dessus du pied et
souvent des ouvertures sur le côté.
· Le Chanel (inventé par Coco en 1957) se dit d'un
escarpin dont l'extrémité comporte un bout rapporté sur la tige, le plus
souvent d'une autre couleur que le reste de la tige.
· Le compensé est une chaussure dont la semelle est
très épaisse (plusieurs centimètres), généralement dans un souci de mode
ou parfois pour des raisons médicales. Certaines chaussures de Drag Queen
peuvent comporter des patins de plusieurs dizaines de centimètres et les
talons sont alors démesurés.
· Le découpé est une chaussure qui laisse le talon
apparent. C'est une bride élastique ou fermée avec une boucle qui
maintient l'arrière du pied.
· Le tessie n'est plus guère employé de nos jour.
On appelait également sans gène ces chaussures dont la tige comprend 1
élastique de chaque côté d'une languette. Cette technique se retrouve
dans de nombreux chaussons bas d'enfants. Jadis, les anciens appréciaient
beaucoup ces chaussures confortables que l'on chaussait sans se baisser.
· Le sans
gène est une chaussure
d'homme fermée souvent utilisée dans les campagne qui comprend une
languette et deux élastiques qui permettent de l'enfiler très facilement.
· Le ghillie est une chaussure dont le laçage est
formé de petites pattes formant fourreau pour le cordonnet. Elles font
partie du costume national écossais avec le kilt.
Le mocassin est une chaussure sans système de
fermeture du type boucle ou lacet. Il comprend un plateau, cousu à la
tige, qui épouse le coup de pied. En femme il peut avoir un talon.
Parfois, il existe un élastique caché sous la patte du coup de pied pour
améliorer la tenue au pied.
Le loafer est le terme anglo américain qui
désigne une chaussure du type mocassin. C'est une chaussure sans système
de fermeture du type boucle ou lacet.
Le penny Loafer (ou mocassin américain ou collège) est
un mocassin pourvu d'une patte décorative cousue au dessus du plateau
dans laquelle les étudiants américains glissent une pièce de un penny
porte bonheur. Cette patte peut comporter deux épaisses coutures aux
extrémités que l'on surnomme les rôtis à cause de leur aspect.
· Le collège est la version française du penny
loafer, un mocassin comprenant une patte stylisée. Il s'adresse plutôt à
une clientèle jeune.
· La sandale correspond à une chaussure de femme
ouverte, formée d'une simple semelle retenue par des cordons ou des
lanières.
· La
sandalette est une chaussure
sans talon composé d'une tige de type salomé dont l'avant est souvent
perforé suivant un motif stylisé. La semelle est cousue à la tige par
l'extérieur.
· Le nu-pied est une chaussure d'été formé de
nombreuses lanières fixées sur une semelle sans talon.
· Le salomé se repère à la façon dont l'empeigne se
prolonge sur le cou-de-pied par une lanière centrale dans laquelle on
passe la bride de fermeture. C'est soit une chaussure de petite fille,
soit, en adulte, une chaussure de dame plutôt confort.
· La mule se veut sans contrefort arrière, (seul
l'avant du pied est couvert), conservant son nom même si le bout est
ouvert.
· Le zoccoli est une mule formée d'une large bride
en cuir fixée sur une épaisse semelle en bois.
· Les
claquettes sont des chaussures
comportant des fers métalliques aux deux extrémités des semelles que les
danceurs utilisent pour frapper le sol en rithme, pour créer un son comme
les percussionistes. Ce type de dance est né au Etats Unis au XIXeme
siècle. Dans le langage de tous les jours, ce nom désigne également les
mules car elle ont tendance à claquer contre le talon quand on marche.
· Le sabot comprend une tige en cuir fermée au
bout et sans contrefort (comme la mule) mais montée sur une semelle de
bois. C'est aussi une mule scultée avec des gouges, entièrement en bois
que l'on portait, jadis, pour le travail des champs ou dans les pénitenciers.
Elle était réalisée souvent en orne, aulne, fresne ou peuplier par les
sabotiers.
· La socque (ou bernoise) est une chaussure
recouvrant la cheville, souvent en feutre, montée sur une semelle de bois
fermée par une patte prolongée par une boucle.
· La bernoise est, dans certaines régions,le nom que
l'on donnait à une chaussure recouvrant la cheville, souvent en feutre,
montée sur une semelle de bois fermée par une patte prolongée par une
boucle. voir la socque.
· La botte est une chaussure dont la tige enferme
à la fois le pied et la jambe et s'arrête sous le genou.
· La
cavalière est une botte avec un
talon plat comme celle qu'emploient les cavaliers pour monter à cheval.
· La
genouillère est une botte qui
comprend une partie rajoutée ou dont la tige est plus haute pour
recouvrir le genou.
· La botte de vennerie Utilisée
en équitation et en particulier lors des chasses à cour, cette botte
comprend une partie qui recouvre les genoux pour les protéger des chocs
et des branches.
· La
cuissarde est une botte qui
monte jusqu'à l'entre-jambe. Aujourd'hui, elles sont surtout portées par
les femmes, souvent comme artifice sexuel lorsqu'elles comportent des
talons vertigineux. Jadis elles étaient portées par les postillons sur
les diligences et les mousquetaires.
· La bottine est une chaussures féminine couvrant le
pied et la cheville et fermée soit par une sangle, soit des élastiques,
soit une fermeture éclair.
· Le
bottillon est une chaussures
masculine recouvrant à la fois le pied et la cheville.
· Le boots est la version anglaise de la bottine
ou du bottillon. Il recouvre la cheville.
· Le
brodequin est une grosse
chaussure montante de marche laçée autour de la cheville. C'est aussi, au
théatre, la chaussure des personnages de la comédie antique.
· La bottine à tuteur est une
chaussure de bébé dont la particularité est que la semelle remonte
derrière jusqu'à la cheville. Cette formule était intéressante lorsque la
technique ne permettait pas d'avoir des contreforts très résistants. Elle
est employée pour réaliser des chaussures médicales ou à ortaises.
· La layette est une chaussure fantaisie sans
semelle destinée à protéger le pied du nourrisson du froid et des chocs.
Elle n'est pas destinée à la marche.
· La
chaussure de parc est
conçue pour aider le très jeune enfant (de 8 à 12 mois environ) à se
mettre debout. Elle est très légère pour ne pas gêner l'enfant qui n'est
pas encore musclé mais comprend une semelle et un contrefort semi rigide
pour permettre à l'enfant de découvrir ses appuis et trouver son
équilibre.
· Le premier
pas est une chaussure
destinée au jeune enfant qui commence à marcher. Elle est tout
particulièrement conçue pour aider l'enfant qui débute dans la marche en
position debout (renforts latéraux, soutien plantaire, semelle antidérapante,
contrefort rigide allant bien vers l'avant).
· Le chausson est une chaussure souple d'appartement
à talon plat.
· Le chausson de danse est un
soulier plat en satin comportant un bout renforcé (souvent en bois)
permettant de danser sur la pointe des pieds dans les ballets classiques.
· La
pantoufle est une chaussure
d'intérieur.
· La
charentaise est une pantoufle
très fortement fourrée, portée plutôt à la campagne. Elle est apparue
sous Louis XIV et étaient fabriquées avec des matériaux de récupération :
chute de drap des uniformes de la marine royale pour le dessus et bandes
de feutre pour la semelle récupérées dans les papeteries où on les
utilisait pour faire sécher le papier.
· Le saut de
lit est une chaussure
d'intérieur ne comportant pas de contrefort. Elle s'appelle également
mule d'interieur.
·
L'espadrille est une chaussure de
toile à semelle de corde traditionnellement fabriquée au pays basque par
des travailleurs à domicile. C'est une fabrication en voie de
disparition, en France. Mauléon est la capitale de l'espadrille.
· Le snow
boot est une chaussure de
caoutchouc jadis utilisée comme protection sur chaussure par mauvais
temps.
· Le trotteur ne désigne pas un modèle en
particulier, même si beaucoup l'associent à une chaussure féminine à
lacets plutôt sport, généralement à talon bottier C'est le terme
générique recouvrant tout ce qui est particulièrement adapté à la marche
en ville.
· Le tressé est le nom générique de la chaussure
masculine ou féminine dont la tige est formée de fines bandes de cuir
entrelacées. Aujourd'hui, cette chaussure peut-être réalisée à partir de
plaques tressées, souvent d'origine indienne, pour la réalisation
d'articles bon marchés. Dans le cas du tressé sur forme, on travaille les
bandelettes de cuir directement sur la forme de montage, ce qui permet
d'obtenir des articles extrêmement confortables, mais très coûteux.
· Le tennis est une chaussure de sport basse,
généralement blanche, à semelle antidérapante ne comportant pas de talon
séparé de la semelle.
· Les pointes sont des chaussures de sport, sans
talon, extrêmement légères et souples dont la semelle comporte 6 (ou
beaucoup plus, suivant le revêtement) pointes pour les courses de vitesse
ou le saut.
· Le basket est une chaussure de sport dont la tige
monte au dessus de la cheville.
· La santiag est une botte mixte avec un talon
biseauté plus ou moins haut, même pour les hommes, un bout pointu, un
semellage épais, souvent avec la tige brodée avec des motifs colorés
(aigle…). La pluspart sont fabriquées au Mexique.
Le cycliste est une chaussure à lacet dont
l'empeigne sans couture est fendue au dessus du coup de pied et refermée
par un lacet.
· La babouche est une mule colorée à semelle de cuir
au bout retourné vers le haut portée par les hommes dans les pays d'Afrique
du Nord principalement. Son origine semble être la Perse.
· Le kroumir est une chaussure d'origine algérienne
et tunisienne, portée dans les montagnes.
· Le caruki est une chaussure turque.
· Le patin japonais est
formé d'une planche de bois posée sur deux talons (un à l'avant et un à
l'arrière) formant cale et retenu par deux sangles en cuir ou en satin.
· La tong est une chaussure formée d'une semelle
sur laquelle sont fixées deux brides en Y dont l'extrémité passe entre
les deux premiers doigts de pied. Son origine est asiatique. Certaines
sont faîtes à partir d'une semelle de mousse de polyoréthane pour les
enfants aller à la plage.
Le zori est un tong japonais qui se porte avec
une chaussette avec un doigt marqué pour laisser passer l'entre doigt.
· La ghetta est une tong japonaise du Xxème siècle
formée d'un patin de bois pouvant atteindre plusieurs dizaines de
centimètres et portée par les courtisanes.
· La
spartiate est une sandale à
longues lanières qui se nouent autour du mollet.
· Le moon
boot est une botte très
isolante destinée à marcher dans la neige. Son aspect volumineux la fait
comparer aux bottes des cosmonautes qui ont marché sur la lune.
· La mule du
Pape est une ballerine
plate dont la languette remonte sur le coup de pied en pointe.
· La chaussure à orthèse est une chaussure conçue pour être
portée avec des semelles correctrices. Ses particularités sont d'être
fabriquée avec des contreforts renforcés et un volume intérieur
permettant d'y incluse la semelle médicale souvent volumineuse. Souvent
elle est livrée avec une semelle interieure neutre amovible.
· La savate est un vieux soulier fort usé.
· La chopine était une chaussure vénitienne au
XVIème siècle à semelle de bois et épais patin de liège dont on se
servait dans la rue pour se protéger de la boue.
· Le soulier en bec de canne apparu après 1450. Ce sont des
chaussures basses, plates, avec un bout rond, en cuir jaune ou noir,
utilisées pendant la période de la Réforme.
·
L'escafignon était un léger
chausson de cuir fin en usage aux XV et XVIème siècle qui se portait dans
les bottes.
· La cothurne était une chaussure à semelle épaisse,
en cuir de couleur, abondamment décorée, fréquemment potée par les grecs
de haut rang. Depuis Eschyle, les tragédiens grecs en utilisaient aussi
pour su hausser sur la scène.
· La brogue était constituée par une semelle de
cuir fixée à la cheville par une lanière et portée par les anciennes
tribues germaniques et jusqu'au XVIIème siècle. On en voit encore en
Irlande et en Ecosse.
· Le calcéi était une chaussure souple en cuir
arrivant à la cheville retenue par un lacet à l'époque romaine.
· Le mulleus était une mule portée exclusivement par
les empereurs romains. La mule du pape en est très certainement inspirée.
· La soleae est la sandale légère dont les brides
montaient sur le mollet et qui étaient portées par les romains ou les
égyptiens qui les faisaient en paille, en raphia ou en papyrus.
· La caligae est une botte lourde, lacée très haut,
ferrée et ouverte à l'avant portée par les légionnaires romains.
· La gallica était un soulier à semelle de bois chez
les gaulois.
· La spartae était la chaussure basse traditionnelle
des conquérants de l'Asie centrale, quand ils ne portaient pas de bottes
· La pédila était une sandale grecque dont les lanières
de cuir passent entre le pouce et les autres doigts et se nouent autour
de la cheville.
· Les crêpis possédaient un rebord de cuir percé
d'œillets où passaient un lanière en grèce.
· La nymphide était la chaussure blanche des jeunes
mariées grecques.
· La poulaine était portée au moyen age. C'était une
chaussure pour homme à bout pointu qui remonte. Ces bouts étaient
maintenus à l'aide de baleines et de garnitures, parfois attachées aux
genoux avec des chaînettes et elles pouvaient atteindre 60 centimètres de
long, la longueur étant proportionnelle au rang et à la fortune.
· La guêtre est une jambière de toile ou de cuir
qui recouvre le dessus du soulier. A l'origine, les Francs et les
Lombards en portaient comme protection contre le mauvais temps. Au XVIIIème
siècle, c'était une partie incontournable de presque tous les uniformes.
Avec un boutonnage latéral, ce fut un ornement de mode pour les hommes de
qualité au début du siècle sous le nom de leggins ou leggings.
· Le leggins était une petite guêtre de tissus
portée sur les bottines au début su siècle par les hommes de qualité.
· La chaps est une guêtre de cuir qui s'adapte à
un boots et recouvre toute la jambe, pour la pratique de l'équitation
· Les
croquenots Issu du langage
immagé, ils désignent de grosses chaussures. Origine milieu du XIX eme
siècle pour désigner des souliers neufs (qui craquent).
· Les
godasses sont des chaussures
en français argotique. Le mot est devenu usuel après 1920.
· Les
godillots désignent des
chaussures réglementaires portées par les soldats et dues à Alexis
Godillot (1816-1899), fournisseur du ministère de la guerre.
· Les grolles Le terme évoque des chaussures usées
dans le langage de tous les jours.
· Le soulier est le mot générique qui désigne une
chaussure qui couvre le pied et qui s'attache par dessus. Se disait
soulay en vieux bourguignon et seulet ou soulé en vieux picard.
· Les pompes Usage plus moderne que les autres mots
de l'argot. Le mot se retrouve dans l'expression " marcher à côté de
ses pompes " pour imager le fait d'être mentalement dérangé. Origine
fin du XIXème siècle. Hanatole France écrit : " on appelle un
soulier troué pompe aspirante. "
· Les tatanes Terme employé par les soldats pendant
la guerre 14-18 pour les brodequins fournis par l'armée.
· La Cnemide était chez les grecs de l'antiquité une
chaussure élégante en peau garnie de lame d'étain et de cuivre en deux
partie, chaussure et jambière.
· Les Tabtebs , en égypte ancienne, étaient une
sandale dont la semelle était faite en tresse de palmier ou de papyrus et
qui étaient retenues au pied par des cordons de couleur.
· La Crépide était la chaussure nationale des grecs
dand l'ancien temps. Elle était utilisée par les deux sexes et était
réalisée avec les liens et des petites brides de cuir.
Le sabot de Bethmale un sabot originaire de la vallée de St
Girons (Pyrénées). Sa fabrication date d'une tradition du Moyen Age où
les futurs mariés devaient convaincre leur future belle famille en
réalisant ce type de sabot. En effet réalisé dans une seule pièce de
bois, sa confection n'est pas aisée. La pointe symboliquement servait à
accrocher le coeur de la fiancée, son côté pratique permettait d'enlever
la neige sous l'autre sabot.
· Les arbyles : soulier de ville en Grèce ancienne
solidement fabriqués pour résister à la boue des chemins.
· Les
arbyloptères sont des arbyles
utilisées dans le théatre par les acteurs jouant les roles de Mercure ou
Persée. Elles comportaient des petites ailes sur les côtés du talon.
· Le bloution est une pantoufle d'interieur chez les
grecs.
· La
croupezie est une chaussure à
semelle de bois qui servait aux musiciens à marquer la mesure dans les
coeurs. Elle formait une sorte de soufflet garni d'une petite languette
de roseau afin de produire des sons en fonction des mouvements du pied.
· Le udone est un soulier d'apparat recouvert
d'ornements blancs et de broderies d'or en forme de croix, utilisé par
les prélats religieux vers le 3ème siècle.
· La
carbatine : chaussure informe
des paysans phéniciens. Se dit encore au XXème siècle pour les chaussures
des paysans italiens, les joueurs de musette ou de cornemuse en Calabre
et en Romagne. Elle était constituée d'un large morceau de peau dure,
relevée autour du pied et fixé à l'aide de corde dont on entourait les
jambes recouvertes de guetres en toile grossières.
· Les embades ou embates étaient une simple petite botte sans
talon inventée en Thrace pour la ville ou le théatre.
· Le
phécasion Dans l'antiquité chez
les grecs, c'était les chaussures des prêtres pour les cérémonies religieuses.
Elles étaient faîtes à base de cuir blanc très souple.
· L'endromide était une élégante chaussure portée les
gladiateurs et les coureurs aux jeux olympiques. C'est la chaussure que
l'on peut voir au pied de DIANE CHASSERESSE. Elle est très ajustée et
fermée par les courroies. Elle onte sur la cheville mais laisse visibles
les doigts de pieds.
Les Dragon-Shoes Les chinois, quyi vouent une sorte de
culte à leurs dragons, chimères titulaires aux pouvoirs bénéfiques, ont,
pour leurs propres enfants, une intense affection protectrice. Ceci
explique que, traditionnellement, l'image du dragon soit présente sur
diverses pièces du vestiaire enfantin et, en particulier, la chaussure.
Mais les bienfaits du dragon ne sont pas exclusivement réservés aux
enfants, comme le témoigne sa présence , certes moins fréquentes, dans
les collections de certains créateurs de souliers féminins.
· Les acontes sont des souliers ajustés etpointus en
forme de javelots, mentionnés dans les comédies d'Aristophane.
· Les waders sont des bottes en caoutchouc qui
montent jusque sous les bras et tiennent avec des bretelles. Elles sont
utilisées par les pécheurs pour taquiner et traquer le poisson dans les
cours d'eau.
· La galoche Mot usuel pour les chaussures. Jadis ce
mot désignait un sabot à semelle de bois dont l'empeigne était réalisé en
cuir. Parfois même la tige comportait un contrefort et des lacets.
· Des
écrases-merde Se dit de chaussures
grossières et larges dans le langage immagé
· Des
péniches En argot, façon de
parler de chaussures trop grandes et inconfortables
Les opanques sont constitués d'une semelle galbée
qui remonte autour du pied en lannières parfois tressées. Elles sont
originaires des balkans et faîtes à partir de peaux de chèvres
Le bateau Chaussure adaptée à la pratique des
sports nautiques, surtout les voiliers. La semelle est antidéparante, les
peausseries sont tannées pour résister à l'eau de mer et le lacet fait le
tour de l'empeigne et passe par le talon (qui n'a pas de contrefort) pour
pouvoir se régler de manière à déchausser rapidement pour nager si on
tombe à l'eau.
· L' abarque est un chausson réalisé soit en collet
de vache mince, soit en basane, parfois même en fourure de mouton, galbé
autour du pied et maintenu par lacet qui se croise sur le cou de pied
puis s'enroule autour de la cheville. Il est fabriqué dans la vallée
d'Ossau, encore aujourd'hui
· La cauchure est un terme de vieux picard qui
désigne la chaussure.
· Les
caoutchouc étaient une sorte de
sur-chaussures en caoutchouc que l'on mettait au dessus de ses
chaussures, parfois de ses chaussons, pour faire les travaux du jardin, à
la campagne.
· Les
acrospheres Du grec
"Akron" (=sommet), chaussure antique du genre bottillondont le
haut-quartier, détaché de l'empeigne à partir du cou-de-pied, venait se
boutonner sur la jambe, plus haut que la cheville. Leur version basse
s'appelait amphisphyre (sources L'Essentiel de la Chaussure)
· L'asagutsu Autrefois en cuir et porté par les
nobles, c'est aujourd'hui la seule chaussure liturgique du Japon.
Chaussée exclusivement par des prêtres shintoistes à l'occasion de
certaines cérémonies et fabriquées en bois de paulownia selon une
technique particulière, elle est extérieurement enduite d'une laque le
plus souventde couleur noire et intérieurement garnie d'un coussinet de
soie. Après leur usage cérémoniel, ces sabots sont précieusement rangés
dans des casiers spéciaux et compartimentés (sources L'Essentiel de la
Chaussure)
· Les chaussures à bascule Lancées par Karl Muller, en 1996, les
chaussures à bascule ont rencontré le succès sous la marque MBT (Massaî
Barefoot Technology)aux USA. Elles permettent de dérouler le pied du
talon aux orteils sans créer de points de pression grace à leurs semelles
en arc de cercle.
· Les
endromides Sandale grecque qui
est la plus ancienne chaussure de sport connue, pour la pratique de la
course. Elle comporte de nombreuses lanières réglables. On peut la voir
aux pieds d'Artemis chasseresse sculptée par Callimanque.
· Le patin fermier Soulier
de protection qui est apparu au Moyen Age avant même le sabot. Il est
réalisé a partir d'une socque à laquelle on ajoutait, à la semelle de
bois, un anneau surélevé en fer forgé qui permettait de ne pas être
directement dans la boue et l'humidité.
· L'embus et
les embades Portées dans
l'antiquité grecque, par les riches, qui appréciaient son confort et sa
semelle en cuir, c'était une botte lacée depuis le cou-de-pied, orné dans
sa partie supérieure d'un revers droit ou festonné
· Les
gougounes Au Quebec, désigne
une sandale de plage à entre-doigt du type tong
Anecdotes.
Les premières chaussures
connues datent du néolithique (6000 à 2500 ans avant J.C.).
Elles ont rapidement pris la forme de mocassins en Europe et en Amérique
du Nord, de bottes en cuir et feutre en Perse et en Mongolie, de sandales
dans les pays chaud.
La Mésopotamie a ignoré l'usage de la chaussure. Les dieux et souverains
égyptiens sont toujours représentés pieds nus.
Au XVIIème siècle, Louis XIV, qui était de petite taille, imposa aux
hommes de sa cour et aux nobles la mode des souliers à talon haut, grande
languette ornée d'un nœud ou d'une boucle.
Les chaussures ont un pied droit et un pied gauche bien différenciés que
depuis moins d'un siècle. Au paravent, les deux pieds étaient identiques
et les gens intervertissaient chaque jour leurs chaussures pour les user
moins vite. Très longtemps, les chaussures ont été considérées comme un
produit de luxe.
Certains rois se sont fait représenter par leurs chaussures que l'on
plaçait devant le trône ou à table quand ils ne pouvaient être là
physiquement.
Les chaussures et la littérature.
· La robe rouge de Eugène
BRIEUX : Il y a dans la vie du
vagabon un besoin essentiel qui vient immédiatement après la faim, c'est
selui des chaussures (acte 1, scène 6).
· En attendant Godot de Samuel BECKETT : Voilà l'homme tout
entier, s'en prenant à sa chaussure alors que c'est son pied le coupable
(acte 1).
· Le livre de mon ami (1855) de Anatole FRANCE : pantoufle de
vair (=fourrure) ou de verre ?
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