Le béret
basque ;
prénom.................................................résultat......................sur
20
Notre journaliste allemand Hajo Kruse
nous parle aujourd’hui d’un________________1très, très français.
Mais voyez plutôt.
Hans
Biedermann, de Buxtehude, se retrouve bien_____________________2en
sortant du Louvre : il cherche quelqu’un à qui demander comment se rendre
au musée d’Orsay. Mais il n’aperçoit quasiment que des touristes, aisément
reconnaissables : des Japonais bardés d’appareils photo, des
Américains_________________3de casquettes de base-ball, des
Allemands________________4de Birkenstock et des Italiens qui
gesticulent.
Parmi tous ces__________________5,
comment Hans Biedermann, de Buxtehude, peut-il détecter un vrai Français ?
La réponse est toute simple. Tout le
monde sait,____________ 6aux innombrables dessins humoristiques, à
quoi ressemble un vrai Français :
On le reconnaît grâce à sa moustache,
à la baguette qu’il tient______________________7, à la bouteille de
rouge qui dépasse parfois de sa poche, mais surtout grâce à l’indéboulonnable
béret basque____________8en permanence sur sa tête. Ce couvre-chef
est tellement typique de la France qu’en Allemagne, on l’appelle même
« béret français » ou carrément « _____________________9
français ».
Hans Biedermann, de Buxtehude, se
dirige donc tout droit vers le premier porteur de béret basque venu, dans
l’idée d’interroger le « Français ».
Et là,_____________________ 10:
l’homme vient de Neckarsteinach et voue un culte à Che Guevara. Le deuxième
porteur de béret, hélas, est aussi allemand :
C’est un_____________________11francophile,
sympathisant écolo. Quant au troisième porteur de béret basque, pas de doute,
ce ne peut être qu’un Français : il porte, en plus, une baguette,,,,,,*!
Mais la déconvenue est, une fois de plus, au __________________12 :
ce Français n’est autre qu’un jeune alternatif berlinois !
Hans Biedermann, de Buxtehude, tire
de cette aventure la conclusion suivante :
Ceux qui portent ce couvre-chef
typiquement français sont, en fait, des intellectuels allemands francophiles
qui ont en __________________13 et les chapeaux allemands, avec ou
sans__________________14, et les ridicules casquettes de base-ball.
Mais pour quelle raison nomme-t-on ce
chapeau « béret basque » ?
Cette dénomination vient de___________________15Napoléon III. Alors qu’il séjournait
au Pays Basque avec l’impératrice Eugénie, il remarqua ces bérets et les
appela, à___________16,
« bérets basques ». Et comme personne n’____________17 contredire le monarque, le vocable
s’imposa de lui-même.
En fait, le béret est un chapeau particulièrement apprécié dans le Sud-Ouest de
la France, dans le Béarn, en Gascogne et au Pays Basque. __________________18 en laine à l’origine, il était
surtout porté par les______________19des
Pyrénées. Par la suite, il a été fabriqué en_______________20.
Pratique, inusable, facile à______________21ou à rouler pour être rangé dans une poche, il fut
adopté par de nombreuses armées, dans le_______________________22.
En France, dans les années 40, le béret était en_________________23et on le portait dans presque tout le
pays. Si bien qu’en Alsace-Lorraine, pendant l’Occupation allemande, le port du
« chapeau français » devint un symbole de la______________________24et finit donc par y être______________________25.
Mais, ironie du sort, la milice française, cette brigade de__________________26mémoire composée des pires
collaborateurs et qui combattait la Résistance par les_________________27les plus cruels, se parait elle aussi
de ce couvre-chef typiquement français…
Et___________________28, le
béret n’a pas disparu. Et même, ce couvre-chef devenu____________________29un vrai classique, ___________________30régulièrement au premier plan.
Même si ce n’est que sur les têtes allemandes !