Terre brûlée au vent
Des landes de pierre,
Autour des lacs,
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer,
Le Connemara.
Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre,
Les lacs, les rivières :
C'est le décor
Du Connemara.
Au printemps suivant,
Le ciel irlandais
Etait en paix.
Maureen a plongé
Nue dans un lac
Du Connemara.
|
Un
beau jour,
Ou peut-être une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer.
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit.
|
Savoir
sourire
A une inconnue qui passe
N'en garder aucune trace
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour
Ni égard, ni grand amour
Pas même l'espoir d'être aimé
Et savoir donner
Donner sans reprendre
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer
Aimer sans attendre
Aimer à tout prendre
|
Oh
Marie si tu savais
Tout le mal que l'on me fait
Oh Marie si je pouvais
Dans tes bras nus me reposer
Évanouie mon innocence
Tu étais pour moi ma dernière chance
Peu à peu tu disparais
Malgré mes efforts désespérés
Et rien ne sera jamais plus pareil
J'ai vu plus d'horreurs que de merveilles
Les hommes sont devenus fous à lier
Je donnerais tout pour oublier
Oh Marie si tu savais
|
Non! Rien de rien ...
Non! Je ne regrette rien...
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal!
Non! Rien de rien ...
Non! Je ne regrette rien...
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé!
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux!
Balayés les amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro ...
Non! Rien de rien ...
Non! Je ne regrette rien ...
Ni le bien, qu'on m'a fait
Ni le mal, tout ça m'est
bien égal!
|
Je me lève et je te
bouscule
Tu n’te réveilles pas
Comme d'habitude
Sur toi je remonte le drap
J'ai peur que tu aies froid
Comme d'habitude
Ma main caresse tes cheveux
Presque malgré moi
Comme d'habitude
Mais toi tu me tournes le dos
Comme d'habitude
Et puis je m'habille très vite
Je sors de la chambre
Comme d'habitude
Tout seul je bois mon café
Je suis en retard
Comme d'habitude
Sans bruit je quitte la maison
Tout est gris dehors
Comme d'habitude
J'ai froid, je relève mon col
Comme d'habitude
|
Dans
le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
|
Le
ciel bleu sur nous peut s’effondrer
Et la terre peut bien s’écrouler
Peu m’importe si tu m’aimes
Je me fous du monde entier
Tant que l’amour inond’ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m’importent les problèmes
Mon amour, puisque tu m’aimes…
J’irais jusqu’au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais…
J’irais décrocher la lune
J’irais voler la fortune
|
A
m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pi donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d'pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, mino
Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Mintho caramels à un franc
Et les Mistral gagnants
A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
|
Dans son vieux pardessus
râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était
la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus le paradis
Eh oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
Le même autobus de banlieue
Mon vieux.
Le soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
|
Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu'on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec de l'air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l'encre vide
Un désert
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Difficile d'appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d'amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
|
Les parois de ma vie sont
lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face
à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
|
J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelquefois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
|
Des yeux qui font
baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Qu'il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça m'fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est lui pour moi
Moi pour lui
Dans la vie
Il me l'a dit
L'a juré, pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur, qui prend sa place
Des ennuis des chagrins s'effacent
Heureux, heureux, à en mourir
Quand il me prend dans ses bras
Qu'il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
|
Ça fait longtemps que t'es
partie
Maintenant
Je t'écoute démonter ma vie
En pleurant
Si j'avais su qu'un matin
Je serai là, sali, jugé, sur un banc
Par l'ombre d'un corps
Que j'ai serré si souvent
Pour un enfant
Oh oh oh
Tu leur dis que mon métier
C'est du vent
Qu'on ne sait pas ce que je serai
Dans un an
S'ils savaient que pour toi
Avant de tous les chanteurs j'étais le plus grand
Et que c'est pour ça
Que tu voulais un enfant
Devenu grand
Oh oh oh
Les juges et les lois
Ça m'fait pas peur
C'est mon fils ma bataille
Fallait pas qu'elle s'en aille
Oh oh oh
Je vais tout casser
Si vous touchez
Au fruit de mes entrailles
Fallait pas qu'elle s'en aille
|
Ne dites pas que ce garçon
était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
|
Ils quittent un à
un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux ça n’était pas original
Quand ils s’essuyaient machinal
D’un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles
|
Je te promets le sel au
baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
|
C'est
un endroit qui ressemble à la Louisiane
A l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été.
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
|
Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer de pauvres gens.
C'est pas pour vous fâcher,
Il faut que je vous dise,
Ma décision est prise,
Je m'en vais déserter.
|
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà,
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
|
corrigé
1. « Ne me quitte pas » – Jacques Brel
2. « Mistral Gagnant » – Renaud
3. « Non je ne regrette rien » – Edith Piaf
4. « L’aigle noir » – Barbara
5. « Je te promets » – Johnny Hallyday
6. « Comme d’habitude » – Claude François
7. « Mon vieux » – Daniel Guichard
8. « Il jouait du Piano Debout » – France Gall
9. « La montagne » – Jean Ferrat
10. « L’hymne à l’amour » – Edith Piaf
11. « Le Sud » – Nino Ferrer
12. « Mon fils ma bataille » – Daniel Balavoine
13. « Tous les cris les SOS » – Daniel Balavoine
14. « Marie » – Johnny Hallyday
15. « J’ai demandé à la lune »- Indochine
16. « Savoir aimer » – Florent Pagny
17. « Amsterdam » – Jacques Brel
18. « La vie en rose » – Edith Piaf
19. « Les Lacs du Connemara » – Michel Sardou
20. « Le déserteur » – Boris Vian
21. « Mourir d’aimer »- Charles Aznavour
21. » Ecris l’histoire » – Grégory Lemarchal
1.
» Les mots
bleus » – Christophe
2.
« Requiem pour
un fou »- Johnny Hallyday
3.
« Pour que tu
m’aime encore » – Céline Dion
4.
« Emmenez-moi » – Charles Aznavour
5.
« Quand on a
que l’amour » – Jacques Brel
6.
« Le Paradis
Blanc »- Michel Berger
7.
« Place des
Grands Hommes » – Patrick Bruel
8.
« Bella »- Maître Gims
9.
« Là-Bas »
– Jean-Jacques Goldman
10. « Les
Corons »- Pierre Bachelet
11. « S’il suffisait
d’aimer »- Céline Dion
12. « Que serais-je sans toi ? « – Jean Ferrat
13. « La
Bohème »- Charles Aznavour
14. « L’envie »-
Johnny Hallyday
15. « Je m’en
vais » – Vianney
16. « Petite
Marie »- Francis Cabrel
17. « Ma liberté de penser »- Florent Pagny
18. « Cendrillon »-
Téléphone
19. « L’été
Indien »- Joe Dassin
20. « Tennessee »
– Johnny Hallyday
21. « Aimer à perdre la raison » – Jean Ferrat
22. « Que je
t’aime » – Johnny Hallyday
23. « Un homme
debout »- Claudio Capéo
24. « J’ai encore rêvé d’elle » – Il était une
fois
25. « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais »-
Francis Cabrel
26. « Je t’emmène au vent » – Louise Attaque
27. « Paris
s’éveille »- Jacques Dutronc
28. « Puisque tu pars » – Jean-Jacques Goldman
29. « Dommage »-
Big Flo & Oli
30. « Le vent nous
portera »- Noir Désir
31. « Maître
Gims »- Sapés comme jamais
32. « Désenchanté »-
Mylène Farmer
33. « Comme
toi »- Jean Jacques Goldman
34. « L’envie »
– Johnny hallyday
35. « Lucie »-
Pascal Obispo
36. « Né en 17 à Liedenstadt » – Jean-Jacques
Goldman
37. « Nuit
Brouillard » – Jean ferrat
38. « Encore un
soir » – Céline Dion
39. « Il suffirai de presque rien » – Serge
Regianni
40. « La Vallée de
Dana »- Manau
41. « L’Homme
pressé » – Noir Désir
42. « Diego Libre dans sa tête »- Michel Berger
43. « Sos d’un terrien en détresse »- Daniel
Balavoine
44. « Belle »-
Notre Dame de Paris
45. « La
Corrida »- Francis Cabrel
46. « L’aventurier »-
Indochine
47. « Je suis venu te dire que je m’en vais »-
Serge Gainsbourg
48. « La bombe
humaine »- Téléphone
49. « Allumer le
feu »- Johnny Hallyday
50. « Couleur Menthe à l’eau »- Eddy Mitchell
51. « L’envie
d’aimer »- Daniel Levi
52. « Les copains
d’abord »- George Brassens
53. « Au bout de mes rêves »- Jean-Jacques
Goldman
54. « Marcia
Baïla »- Rita Mitsouko
55. « Le
chemin » – Kyo
56. « Manhattan
Kaboul »- Renaud & Axelle Red
57. « La mama »-
Charles Aznavour
58. « Qui a le droit »- Patrick Bruel
59. « Petit
Frère » – IAM
60. « Sur un prélude de Bach » – Maurane
61. « Sans
contrefaçon » – Mylène Farmer
62. « Pas toi »-
Jean-Jacques Goldman
63. « Pas là » –
Vianney
64. « Ces
gens-là »- Jacques brel
65. « Derrière
l’amour » – Johnny Hallyday
66. « Color
Gitano »- Kendjo Girac
67. « C’est
extra » – Léo Ferré
68. « Laisse pas trainer ton
fils »- NTM
69. « Il changeait la vie »- Jean-Jacques
Goldman
70. « Le
France »- Michel Sardou
71. « Prendre un enfant par la main » – Yves
Duteil
72. « Le
Portrait »- Calogero
73. « Si seulement je pouvais lui manquer »-
Calogero
74. « En
apesanteur »- Calogéro