56visite virtuelle au Père Lachaise

 

 

Le cimetière du Père-Lachaise (48° 51’ 43’’ N, 2° 23’ 39’’ E) est le plus grand cimetière de Paris intra-muros et l'un des plus célèbres dans le monde. Il se situe dans le XXe arrondissement.

Paris

 

1400

1430 le domaine de la Folie Regnault ; vandamme

 

L'une des sept collines de Paris, appelée Champ-l'Evêque car elle appartenait au Moyen-Âge à l'Évêque de Paris, prit au XIIe siècle le nom de Mont-aux-Vignes

 

En 1430, un riche commerçant du nom de Régnault de Wandonne acheta le domaine afin d'y faire construire une maison cossue : une folie.

 

les jésuites 1626

 

le Père de la Chaise

 

François d'Aix, seigneur de La Chaise, est né le 25 août 1624 au château d'Aix dans la Loire près de Grézolles, et mort le 20 janvier 1709 à Paris. Plus connu sous le nom de Père Lachaise, ce jésuite fut le confesseur du roi Louis XIV pendant 34 ans.

 

les jésuites chassés 1750 faillite

 

Mais en 1762, la Compagnie de Jésus fut contrainte de céder le terrain en raison d'une dette du Père de Jacy. Au fil des années, les jardins furent laissés à l'abandon et les propriétaires se succédèrent, pour revenir, le 9 Ventôse an XI au Préfet de la Seine, Nicolas Frochot, contre la somme de 180 000 francs.

 

cédé à la ville de Paris

 

les cimetières parisiens 1786

 

Avec la fermeture le 1er décembre 1780 du cimetière des Innocents, en application tardive de la loi de 1765 interdisant les cimetières en ville, Paris commençait à manquer de lieux de sépultures. Napoléon Bonaparte, alors Consul, décréta que « chaque citoyen a le droit d'être enterré quelle que soit sa race ou sa religion », réglant le cas des mécréants, des excommuniés, des comédiens et des pauvres. Au début du XIXe siècle furent ainsi créés plusieurs nouveaux cimetières hors des limites de la capitale : le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière de l'Est, le cimetière de Montparnasse au sud et, à l'ouest de la ville, le cimetière de Passy.

Le Préfet de Paris décréta la transformation des 17 hectares de Mont-Louis en cimetière de l'Est. La conception du cimetière fut confiée à l'architecte néo-classique Alexandre Théodore Brongniart en 1803.

 

 

Brogniart

 

21 mai 1804

 

Le 21 mai 1804 (1er Prairial an XII), le cimetière fut officiellement ouvert par une première inhumation : celle d'une petite fille de cinq ans, Adélaïde Paillard de Villeneuve, fille d'un porte-sonnette du Faubourg Saint-Antoine. Il était à l'origine destiné aux Parisiens de l'un des quatre arrondissements de la rive droite (les 5e, 6e, 7e et 8e de l'époque), en fosse commune ou en concession perpétuelle. Mais le cimetière n'eut pas la faveur des Parisiens, qui rechignaient à se faire enterrer sur des hauteurs, de plus hors de Paris, et dans un quartier réputé populaire et pauvre.

 

difficile à démarrer

 

 

 

Molière et la Fontaine

 

En 1804, le Père-Lachaise ne comptait que 13 tombes. L'année suivante, il n'y en avait que 44, puis 49 en 1806, 62 en 1807 et 833 en 1812. En 1817, pour redorer l'image du cimetière la mairie de Paris organise le transfert des dépouilles d'Héloïse et Abélard, ainsi que de Molière et La Fontaine. Il n'en fallait pas plus : en 1830, on décomptait 33 000 tombes.

 

D'illustres sculpteurs et architectes feront de ce lieu un véritable musée dès le XIXe siècle : parmi eux, Guimard, Garnier, Visconti ou Barris. La chapelle ainsi que le portail principal d'alors (boulevard de Ménilmontant) furent conçus par l'architecte néoclassique Étienne-Hippolyte Godde en 1823 et 1825. David d'Angers créa la plupart des monuments du « Quartier des Maréchaux d'Empire ». Ce n'est qu'à la fin du siècle, en 1894, que débutèrent les travaux du columbarium et du crématorium, dans un style néo-byzantin adapté par Jean-Camille Formigé.

Lors de la Commune de Paris, en mai 1871, le Père-Lachaise fut le théâtre d'une véritable guerre civile, en raison de sa localisation stratégique sur la colline. Les Fédérés installèrent leur artillerie en plein cœur du cimetière, mais furent rapidement encerclés par les Versaillais de Thiers d'un côté et les Allemands de l'autre. Les 147 survivants furent fusillés le 28 mai 1871 devant le mur qui prit ensuite le nom de mur des Fédérés, au sud du cimetière.

 

Occupant depuis 1850 une superficie d'environ 44 hectares, le Cimetière de l'EST, dit du " Père-Lachaise ", est le plus prestigieux des vingt cimetières de la Ville de Paris et le plus vaste des quatorze d'entre eux situés à l'intérieur de Paris. Presque deux fois plus étendu que le parc des Buttes-Chaumont, il est le plus grand des espaces verts publics de la capitale hormis le Bois de Boulogne et le Bois de Vincennes qui apparaissent comme des excroissances de Paris. Il est aussi le plus ancien, précédant d'une demi-siècle les célèbres parcs urbains de Paris créés ou réaménagés par l'ingénieur Alphand (Montsouris, Monceau, Buttes-Chaumont).

 

Brongniart lui-même fut enterré au Père-Lachaise lorsqu'il mourut en 1813. Il venait de réaliser le premier des grands monuments individuels du cimetière, le tombeau de l'abbé Delille qui était le plus grand poète de son temps et eut droit à des funérailles grandioses quelques semaines avant la disparition de l'architecte. Ce dernier prit alors place à côté de Delille et son fils, directeur de la manufacture de Sèvres, lui fit ériger un beau monument, un des premiers du genre et qui servit de référence ensuite. Auparavant, Brongniart avait dressé les plans de la première et plus belle des grandes chapelles néo-gothiques du cimetière, commandée par la célèbre famille des comtes Greffulhe (1810).

 

Au début des années 1820, le caractère solennel du Père-Lachaise fut confirmé par la construction de la monumentale entrée principale sur l'actuel boulevard de Ménilmontant et de la chapelle qui remplaça l'ancienne maison dite " château " des jésuites. Ces deux œuvres furent réalisées par l'architecte Godde. Plus tard, sous la Troisième République, le premier président de celle-ci Adolphe Thiers se fit construire, aux frais des contribuables, à côté de la chapelle de Godde, une immense chapelle funéraire, presque aussi grande que celle-ci, dont les nombreux détracteurs de Thiers ont dit quelquefois qu'il était aussi petit qu'elle était grande…

 

Dans les 69 000 tombes environ que compte le Père-Lachaise

 

En 1887, Jean-Camille Formigé fit construire le colombarium ainsi que le crématorium de style néo-byzantin, dont les travaux débutèrent en 1894.

 

En 1762, la compagnie de Jésus fut obligée de céder le domaine de Mont-Louis, en raison d'une dette non payée par le Père de Jacy. Les jésuites furent expulsés et le domaine vendu par adjudication pour payer les créanciers. Le nouveau propriétaire, un certain peintre nommé Jean-Baptiste Gratin, le revendit en décembre 1771 à la famille Baron. Le dernier propriétaire, Jacques Baron, ruiné par la Révolution et l'empire, céda les 17 hectares de Mont-Louis pour 180 000 francs au préfet de la Seine, Nicolas Frochot, au nom de la Ville de Paris, le 9 ventôse an XII, en vue de sa transformation en cimetière.

 

Le domaine changea successivement de propriétaires, et ce jusqu'au 11 août 1626, où il fut acquis par Marie L'Huillier, pour le compte des jésuites de la maison professe de Saint-Louis, située dans la rue Saint-Antoine. Le terrain était alors destiné à recevoir une maison devant servir de lieu de repos et de convalescence aux pères jésuites.
Le 2 juillet 1652, en pleine Fronde, le cardinal Mazarin amena Louis XIV, alors âgé de 14 ans, sur la colline des jésuites. Celui-ci assista aux violents combats qui eurent lieu dans le faubourg Saint-Antoine, opposant les troupes royales sous la conduite de Condé et les frondeurs commandés par Turenne. L'ennemie du Roi, la Grande Mademoiselle, fit tirer des coups de canon depuis la Bastille, mais ceci resta insuffisant pour remporter la victoire. Ce serait suite à cette visite de circonstance et à cette victoire que les jésuites auraient obtenu du Roi l'accord pour appeler leur domaine "Mont-Louis".
A l'emplacement de l'actuelle chapelle du cimetière, la maison de l'épicier Régnault fut reconstruite et surélevée de deux étages par les jésuites. Le Père de La Chaise y posséda un appartement lorsqu'il devint, en 1675, le confesseur du roi, jusqu'à sa mort en 1709.
Grâce aux libéralités que le roi accordait à son confesseur, Mont-Louis devint un haut lieu de pèlerinage des grands du royaume cherchant à s'attiser les faveurs du Père de La Chaise, dont l'influence sur le roi était considérable.

 

 

l’entrée principale

le gardien à gauche

 

devant nous le monument au morts

 

Bartholomé – tombes inversées

 

 

 

l’allée à gauche Colette

Colette

romancière française -1954 ; Palais-Royal, observatrice de Paris, amie de Sartre – téléfilm en Lithuanie avec Marie Trintignant, 2004,

Visconti

 

Rossini

 

Auber

compositeur ; inspiration le Muppet’s show ; grincheux

Arago

homme politique

Haussmann

le baron (faux, titre donné par Napoléon III aux gens qui le méritaient), né 15/01/1809 ; devient préfet de la Seine 24/06/1853 – rase un tiers de Paris, sa femme inquiète, dès qu’ils ont déménagé, ils sont expulsés ; Haussmann voulait avoir son nom de l’actuel bd Saint-Michel ; l’actuel bd Haussmann où se trouvait son habitation rasée ; beaucoup de gens opposés à ce projet ; notamment Alfred de Musset, poète et écrivain, tous les deux engagés politiquement ; ne pouvaient pas se voir, même pas être à la même table ; polémique féroce ; Haussmann viré en 1870, continue la politique, il meurt en 1891

 

 

Alfred de Musset

po`re et écrivain, n’aimait pas Haussmann ; derrière sa soeur ;

 

 

Thomas – Lecomte

à gauche monument pour les généraux Thomas et Lecomte ; tués sous la commune de Paris, devaient déplacer des canons sur la butte Montmartre, les gens croayaient qu’ils se mobilisaient – on les a tués ; beau monument

Baudry

sculpteur

 

 

 

le monument aux morts

 

on continue à droite

 

l’ancien président Félix Faure ; 1895-99 ; né en 1844 – mort en 1899 sep ; est mort dans les bras de sa maîtresse Madame Steinlein ;

 

 

Thomas Couture

peintre historique

 

 

 

on monte et à droite un peu caché la tombe de Pierre Goldmann

Pierre Goldmann

né en juin 1944 ; enfant difficile, criminel, accusé á tort de meurtre, emprisonné, libéré, assassiné le 11 septembre 1976

 

 

sergeant Hoff

le seul monument de Bartholdi au Père Lachaise

 

 

 

on continue à droite vers les tombes de Branly, Chopin, Denon, Dac, Desproges, Petrucciani,

 

 

Branly

 

Chopin

 

Vivant Denon

 

Petrucciani

 

Dac

 

Desproges

 

 

 

 

encore tout droit et puis on monte à gauche

 

tombe vide de André Makine

 

 

 

monument pour Casimir Perrier

 

Monge, Champollion, Kellermann

 

 

 

rites et assassinats mystérieux ; des sectes la nuit

 

 

 

on monte vers la tombe de Strogonoff – vampires et mythes 8 avril 1818

 

 

 

allée des chèvres – les pd et les ornitologues

 

 

 

on arrive vers le sentiers des maréchaux

 

un peu à droite, cachée, la pyramide du pharmacien égyptologue vivant

 

les maréchaux, Masséna, Lefevbre, Suchet, Gobert, Lannes, Murat, Michel Ney

Michel Ney

le seul général de Napoléon exécuté en 1815, traitre ?, qui y est enterré ?

 

Larrey – médecin de Napoléon

 

 

Denis Decret

ministre de guerre – mort dans un incendie – assassiné, l’assassin repose en bas

 

 

 

on tourne à gauche et on remonte

 

on va passer par la tombe de Lockroy – initiateur de l’Expo 1889

 

on arrive aux tombes de Molière et de La Fontaine – grand coup de pub pour attirer des gens au Père-Lachaise

Molière

 

La Fontaine

 

 

 

 

on remonte à droite pour passer près des tombes de Mörner, Montand, Signoret, Gilbert Bécaud, Toscan de Plantier, Marie Trintignant, Francis Lemarque

 

 

Sarah Bernhard

 

Balzac

 

Victor Noir

 

 

 

Edith Piaf

 

 

 

Oscar Wilde

 

 

 

 

vers le retour on passera devant la tombe de Lalique et puis Clary

Clary

 

 

retour Place Casimir-Perier

 

 

Jim Morrisson

 

Victor Schoellcher

 

 

le colombarium

 

Maria Callas

 

 

Désirée Clary

Désirée Clary (Marseille, 8 novembre 1777Stockholm, 17 décembre 1860), reine de Suède et de Norvège, consort du roi Charles XIV Jean.

Elle épouse le 17 août 1798 à Sceaux le général Jean-Baptiste Bernadotte. Ils eurent tous deux un fils, Oscar, né le 4 juillet 1799. Lorsque son époux devient l'héritier du trône de Suède et de Norvège le 21 août 1810, Désirée s'installe à Stockholm avec son fils. Jean-Baptiste et Désirée sont couronnés roi et reine de Suède et de Norvège à la mort du roi Charles XIII le 5 février 1818. Lui devient le roi Carl XIV Johan, et elle la reine Desideria. A la mort de son époux le 8 mars 1844, c'est son fils qui accède au trône sous le nom d'Oscar Ier. Désirée meurt le 17 décembre 1860 à Stockholm.

 

Marie-Julie Clary, née à Marseille le 26 décembre 1771 et décédée le 7 avril 1845 à Florence.

 

 

 

Gioacchino Rossini (* Pesaro, 29 février 1792 - † Passy, 13 novembre 1868), italien, est l'un des plus grands compositeurs d'opéras du XIXe siècle.

Sa vie fut d'une certaine façon comparable à l'un de ses célèbres crescendi (il composa son premier opéra à l'âge de quatorze ans) ; puis alors qu'il s'apprêtait à une deuxième existence, vint l'impromptu et précoce abandon du théâtre musical et la retraite paisible dans la campagne parisienne. Avec encore de nombreuses pages de musique à écrire.

Né trois mois après la mort de Mozart, le « cygne de Pesaro »

 

 

Denis Decres, né le 18 juin 1761 à Châteauvillain, décédé le 7 décembre 1820 à Paris

Après lui avoir volé des sommes assez considérables, son valet de chambre résolut de le faire périr. Le 22 novembre 1820, il plaça des paquets de poudre sous les matelas de son maître, et, vers minuit, ayant allumé la mèche qu'il avait préparée à cet effet, l'explosion jeta le duc hors de son lit, tout couvert de contusions et de blessures. Son assassin, dont il invoqua d'abord le secours, ne lui répondit que par un cri d'effroi, et se précipita de la croisée dans une cour, où la violence de sa chute le fit expirer quelques heures après. Le duc Decrès fut si profondément affecté de cette catastrophe, qu'il mourut lui-même le 7 décembre 1820.

 

Le décès du duc Decrès, survenu à Paris cinq ans plus tard, reste entouré d'un certain mystère, mais il est généralement admis qu'il fut victime d'une tentative d'assassinat par un valet qui venait de le voler. En effet, le 22 novembre 1820, l'amiral qui s'était rendu à une représentation au théâtre français, fut réveillé, après une heure de sommeil, par une forte odeur de brûlé. Il sauta de son lit et déclencha deux explosions successives. Brûlé sur diverses parties du corps, il appela son valet de chambre, qui, voyant son maître vivant, se précipita par la fenêtre de la chambre et se blessa mortellement. L'enquête de police révéla la disparition de tout l'argent que Decrès conservait chez lui et l'on pensa que le domestique, qui mourut le lendemain sans avoir pu parler, avait voulu masquer son larcin par un incendie où son maître aurait trouvé aussitôt la mort. En fait les brûlures de celui-ci s'envenimèrent et il mourut le 7 décembre 1820, sans laisser de postérité. Il fut inhumé à la 39° division du cimetière du Père-Lachaise, où il repose dans une magnifique sépulture, ornée d'ancres de marine.

 

 

 

Puis c'est la tragédie :

Le 30 décembre 1913, rentrant chez lui, vers neuf heures du soir, au 56 de la rue Lafayette à Paris, son père, octogénaire, l'accueille à coups de revolver. - On parle de drame de jalousie, d'une histoire de femmes, d'argent mais le fait est que le père souffre de problèmes psychologiques et est convaincu que son fils veut le placer dans une maison de santé... Il meurt avant d'arriver à l'hôpital de Lariboisière.

Ses funérailles sont comparables à celles qu'on a réservées à Victor Hugo. Les actualités de l'époque nous montrent une immense foule autour de Notre-Dame de Lorette avec, suivant son cercueil, Dranem, Mayol, Esther Lekain, Dickson, Polin, Montel, Bérard, Bach, Lucien Boyer, Victor Meusy, Fursy, Roland Dorgeles, Henri Bataille...

 

http://www.chanson.udenap.org/textes_divers/musica_hall_masters.htm